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Into Labels

26 décembre 2006

motsben

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5 décembre 2006

Boys Beware !

Comme promis, après le poids des mots, le poids des images.

Une recherche netienne (sur le net) me dirigea sur http://www.triangles-roses.org.

Ce site a pour but de témoigner du vécu des déportés homosexuels sous le régime nazi. Il comporte un grand nombre de documents d'époque authentiques, photos, témoignages, etc. Il n'est pas lié à une association.

Je parlais du danger des sources audiovisuelles, notamment en raison de leur large réseau de diffusion et du public souvent non-avisé. Le site précédemment cité nous en donne un parfait exemple. Il s'agit d'une vidéo datant de 1961, diffusée aux USA à un public vraisemblablement écolier. Il a été réalisé avec la cooperation du département de police d'Inglewood et du district scolaire du même lieu, dans le but de mettre en garde les jeunes des dangers que représentent les homosexuels. Quelques petites citations qui vous ferons sourire (vert... de rage?)...

"Ce que Jimmy ne savait pas c'est que Ralph était malade. Une maladie qui n'était pas visible, comme la variole, mais pas moins dangereuse ni contagieuse... une maladie mentale. Ralph était homosexuel, une personne qui demande des relations intimes avec des personnes de son sexe".

Wikipédia : "Aside from the film's late '50s/early '60s culturally influenced conclusion that homosexual men are inherently dangerous to young boys, the film has been noted for its unusual perception of police procedure: one boy is taken to a hotel, presumably to be molested, and later reports the crime. The perpetrator is arrested; the victim is put on probation". (Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Boys_Beware)

J'espère que ce petit extrait vous aura donné envie de regarder la vidéo (durée 1min22, disponible également en format intégral (10min) sur http://www.planetvids.com.

5 décembre 2006

"Ton blog est nul"

Le poids des mots...

Quel est le poids d'un : "Ton blog est nul?" Qu'est-ce que cette affirmation suscite en nous? Tristesse? Colère? Ou volonté de continuer par esprit de contradiction mais surtout par intérêt pour le thème abordé ?

Devant la déchéance de ce blog et le non-engouement qu'il attise, j'ai songé dériver, sortir des sentiers préalablement tracés, me marginaliser par rapport à mon idée de départ. Non, je n'abandonne pas mes premières amours, les mots, mais je tente un changement temporaire de cap :

Le poids des images vous inspirera-t-il davantage?

11 novembre 2006

Des images, Des mots : Le même impact ?

L’amplification de diffusion des sources audiovisuelles tend à nous laisser penser qu’elles finiront par sonner le glas d’autres medias, tels les sources écrites. En effet, les technologies se développent rapidement et deviennent accessibles à un public de plus en plus large.


Ces nouveaux supports contribuent à la formation de l’opinion publique et ce, dans tous les domaines, dont celui des relations internationales (ex. films de guerre, débats télévisés sur un thème de politique nationale ou internationale). Nous commencerons par mettre en évidence les similitudes entre textes académiques et sources audiovisuelles, puis nous les différencierons quant à leur impact dans le domaine de la politique et des relations internationales. Nous terminerons par une réflexion sur le souvent contesté degré de scientificité des sources audiovisuelles.

L’individu forge ses représentations du monde par le biais d’images de la réalité (un film/texte est une image). En ce sens, le rôle des sources audiovisuelles est à double tranchant : premièrement cette hypothèse permet de leur donner de l’importance – nous les pensons souvent moins scientifiques que les textes académiques, donc inférieures – car elles contribuent à la formation de notre vision du monde ; or, une source audiovisuelle, tout comme un texte académique, est chargée de l’opinion (de la représentation) de son auteur. De plus, nous recevons cette image subjective à travers le filtre de nos propres représentations antérieures. La subjectivité est donc double.

A première vue, les sources audiovisuelles ont une portée plus importante que les textes académiques en raison de leur large réseau de diffusion et de leur forte charge émotionnelle (un film se concentre généralement sur le sujet – opposé au fait – et ainsi permet l’indentification). Ceci mis en relation avec la double subjectivité argumentée plus haut, tout nous porte à penser que ces nouveaux supports représentent un danger, car la manipulation (surtout si elle est négative) touchera, dans ses convictions et sentiments, un public nombreux.

Un texte académique paraît davantage objectif car, avant d’être publié, il subit la critique d’experts et son « public » est généralement plus renseigné sur la question. Or, dans les faits, un texte académique peut tout à fait véhiculer une opinion (purement subjective, uniquement basée sur des sentiments – ex. dégoût envers une partie de la population) au sein d’un texte dont l’argumentation (objective car composée d’arguments potentiellement falsifiables) semblerait fondée. Le danger de tels supports est encore plus important du fait que le public visé (ex. professeurs, hommes politiques) a généralement un rôle influent dans le domaine traité par l’auteur.

Cette hypothèse doit cependant être nuancée : l’impact des sources audiovisuelles, diffusées à un public de plus en plus large et donc de moins en moins critique et avisé, permet une potentielle mobilisation de la masse populaire. L’influence au niveau politique n’est donc pas à négliger, comme l’histoire nous l’a à maintes reprises prouvé : la propagande stalinienne des années 1930 a entraîné une mobilisation populaire contre les koulaks, paysans riches, stigmatisés comme ennemis de la nation. De véritables slogans, tels « Les koulaks ne sont pas des êtres humains », furent repris par la masse paysanne. Ils figuraient sur des affiches produites par le gouvernement, montrant le poids, déjà à cette époque, des sources visuelles dans la politique.

La scientificité des textes académiques est trop souvent prise pour acquise. Ces sources subissent le même biais que les supports audiovisuels – à savoir un double filtre, celui des représentations de l’auteur ainsi que de nos représentations à travers lesquelles nous comprenons l’image qui se présente à nous – et doivent tous deux être considérés avec prudence. Cette réflexion remet en question la véritable supériorité des textes académiques sur les sources audiovisuelles, mais surtout confère à ces dernières une légitimité nouvelle dans le monde académique, et ainsi dans la recherche en relations internationales.

10 novembre 2006

-(Not)- into Labels

...ou Au sujet des catégories...

Un homme libre fuit les catégories... Catégories sociales, "raciales", sexuelles, professionnelles, civiles, physiques, politiques et j'en passe.

Je suis une femme riche, noire, hétéro, étudiante, mariée, belle, de gauche.
Je suis un bourgeois homo, peintre, célibataire, sombre, libéral.

Nous pouvons marquer d'évidentes oppositions:
Riche/Pauvre, Homme/Femme, Noir/Blanc, Marié/Célibataire, Gauche/Droite, Hétéro/Homo...

Antithèse de fond... Combien d'étapes entre ces pôles, extrema d'un continuum? Et qu'en est-il de la forme ?

Le débat sur l'importance des MOTS est souvent qualifié de bateau, inutile, superflu, "c'est une perte de temps", "il y a mieux à faire que de rajouter des (e) à la fin des mots dans le but de les féminiser", "faut pas exagérer, changer la forme ne bouleversera pas les mentalités"...

J'aimerais tenter, sur ce blog, de montrer l'importance de la FORME, du POIDS DES MOTS, d'esquisser le lien trop souvent méprisé entre Mots et Mentalités, en fin de comptes entre Mots et Maux. Les catégories ci-contre définierons les trames de fond des réflexions entreprises.

Bonne lecture!

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